Mystérieuses Vierges Noires

« Je suis noire et belle, filles de Jérusalem.

Comme les tentes de Cédar, comme les tentures de Salomon. »

Cantique des Cantiques 1, 5

Mystérieuses vierges noires…

Les Vierges noires constituent l’un des cultes les plus mystérieux.

Nul ne connaît vraiment leur signification.

Il existe autour de la Méditerranée environ 500 Vierges noires. Parmi elles, la moitié se trouve dans le sud de la France, datées en grand majorité de l’époque romane (Xe-XIIe siècles) ; leur densité est exceptionnelle sur notre territoire.

Elles sont sculptées volontairement dans un bois de couleur sombre et reprennent toutes le même modèle : un enfant assis sur les genoux d’une femme.

A première vue, l’iconographie renvoie à la tradition de l’enfant Jésus assis sur les genoux de sa mère, la vierge Marie. Cependant, le matériau choisi modifie quelque peu son sens.

A vrai dire, il ne correspond à aucun texte sacré.

La couleur sombre du bois renverrait à la fertilité de la terre ; fertilité de la vie entre une mère et son enfant.

Plus qu’une représentation religieuse, les vierges noires seraient le reflet d’un passé plus lointain, d’un passé porté par l’espoir d’une récolte abondante, d’une agriculture généreuse assurant la survie de la communauté.

Ce culte de la terre nourricière se retrouve dans de nombreuses civilisations. Dès la préhistoire, les femmes sont le seul genre humain représenté en sculpture. Dans l’art égyptien, d’ailleurs, on retrouve une mère, la déesse Isis, tenant sur ses genoux son fils, le dieu Osiris…

Loin de s’être imposé, le christianisme a repris et adapté les cultes agraires précédents. Certains rites chrétiens évoquent, à travers leurs représentations, une mémoire très ancienne. Les vierges noires ne dérogent pas à cette règle, tout comme les rites de fertilité de la Sainte-Barbe et du Cacho-Fio à Noël, ou ceux de la Saint-Jean en été…

Les Vierges noires constituent l’un des cultes les plus mystérieux.

Nul ne connaît vraiment leur signification. Il existe autour de la Méditerranée environ 500 Vierges noires. Parmi elles, la moitié se trouve dans le sud de la France, datées en grand majorité de l’époque romane (Xe-XIIe siècles) ; leur densité est exceptionnelle sur notre territoire.

A première vue, l’iconographie renvoie à la tradition de l’enfant Jésus assis sur les genoux de sa mère, la vierge Marie. Plus qu’une représentation religieuse, les vierges noires seraient le reflet d’un passé plus lointain, d’un passé porté par l’espoir d’une récolte abondante, d’une agriculture généreuse assurant la survie de la communauté.

Ce culte de la terre nourricière se retrouve dans de nombreuses civilisations. Dès la préhistoire, les femmes sont le seul genre humain représenté en sculpture. Dans l’art égyptien, d’ailleurs, on retrouve une mère, la déesse Isis, tenant sur ses genoux son fils, le dieu Osiris…

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